tag:blogger.com,1999:blog-24392337706653476422024-03-17T15:08:31.125-07:00VolontationAu cinéma, au théâtre ou dans la littérature, le métier et le statut des protagonistes ou leur environnement professionnel peut avoir une incidence sur l'intrigue. Et parfois, c'est le monde de l'entreprise lui même qui fait l'objet du scénario. Volontation propose un panorama des conditions de travail dans la littérature, au théâtre, au cinéma, à la télévision ou dans la chanson ...Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.comBlogger107125tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-5371230399255643902024-03-09T13:27:00.000-08:002024-03-09T13:30:44.920-08:00Les métiers de la restauration et des traiteurs dans le film "Le sens de la fête" de Olivier Nakache et Eric Toledano<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/17/06/06/15/51/141462.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="800" height="257" src="https://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/17/06/06/15/51/141462.jpg" width="375" /></a></div><div style="text-align: left;"><span>Si les français disposent du sens de la fête comme l'évoque un indien au milieu de cette comédie humaine, il faut reconnaître à </span><b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Toledano">Éric TOLEDANO</a></b><span> et </span><b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Nakache">Olivier NAKACHE</a></b><span> la capacité de caricaturer les individus et leurs fonctions. C'est à nouveau dans ce film, </span><b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sens_de_la_f%C3%AAte">Le sens de la fête</a></b><span>. Souvent drôles et sans jamais tomber dans la caricature, ils arrivent à portraitiser cette galerie de métiers de la restauration dans le cadre d'une activité de traiteur. </span></div></span></div><p></p><p>Le patron, c'est <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Bacri">Jean-Pierre BACRI</a></b>, excellent comme toujours, qui doit orchestrer une prestation au pour le compte d'un couple le jour de leur mariage. C'est l'occasion d'observer les différents métiers de cette profession, essentiellement du côté du service, parfois de l'animation et rarement de la cuisine. D'autant plus que les facéties d'un extra embauché au dernier moment, incapable et stupide, ruine une partie du repas.</p><p>Dans ce film, la vision des métiers et compétences de ce secteur d'activité n'est pas très large et profonde, il en donne cependant un bon aperçu au titre des enjeux et contraintes, essentiellement liées à la gestion du personnel. Les difficultés de recrutement, par exemple, ou l'aspect social avec des extras pas toujours déclarés, et des exigences en matière de relation avec les clients. Les normes d'hygiène et de sécurité alimentaires sont également perceptibles, à l'occasion donc de l'une des turpitudes du nouvel embauché.</p><p>En résumé, un film divertissant avec une découverte de ce secteur confronté à des difficultés de recrutement.</p><p><u>La bande annonce du film</u> :</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/-fycN9kNaXk" width="320" youtube-src-id="-fycN9kNaXk"></iframe></div><span><a name='more'></a></span><p><br /></p>Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-41839945088054536872020-07-13T22:46:00.002-07:002020-07-13T22:46:38.210-07:00Les injonctions paradoxales dans le monde de l'assurance-vie au cinéma : "Maman a tort" (Marc Fitoussi - 2016) <br />
<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fr.web.img3.acsta.net/pictures/16/09/14/17/41/330364.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="591" height="320" src="https://fr.web.img3.acsta.net/pictures/16/09/14/17/41/330364.jpg" width="236" /></a></div>
La période d’application en entreprise a pu quelquefois servir de
cadre à des fictions françaises ou étrangères. Dans le film « <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Maman_a_tort_(film)">Maman a tort</a></b> » de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Fitoussi">Marc Fitoussi</a></b>, c'est le stage de découverte imposé aux élèves de classe de 3ème qui est le prétexte d'une immersion entreprise.<br />
Comme la plupart des élèves de son âge, <b>Anouk (<a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=637064.html">Jeanne Jestin</a>) </b>qui vit seule avec sa mère, a du mal à trouver une entreprise pour ce stage de 3ème. L'unique solution pour elle est d'accepter de passer cette semaine chez un caviste comme lui propose son père. Sa mère préfère finalement qu'elle intègre la compagnie d'assurance-vie où elle travaille. A cette occasion, la jeune fille découvrira sa mère sous un autre jour, se montrant inhumaine, notamment avec les clients. Sa fille comprendra qu'elle ne cède finalement qu'à la pression de sa hiérarchie.<br />
<br />
Sur le fonctionnement d'une entreprise vu de l'intérieur, "<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Maman_a_tort_(film)">Maman a tort</a></b>" est assez réaliste, même si l'on voit les salariés essentiellement pendant les pauses, en train de fumer à l'extérieur sous des champignons chauffants, ou à l'heure du déjeuner. L'accueil et la sécurité ne sont pas des plus rigoureux ; faute de document d'identité, on peut tout de même rentrer dans les locaux. Si la pression latente touche essentiellement <b>Cyrielle </b>(<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milie_Dequenne">Emilie Dequenne</a></b>), la mère d'<b>Anouk</b> , on rencontre aussi une salariée à l'infirmerie qui dépressive se dit harcelée. Les relations entre collègues sont parfois tendues comme dans la vraie vie. Ainsi, alors qu'elle se sert au self, <b>Cyrielle</b>, la mère d'<b>Anouk</b> se fait agresser verbalement par une collègue qui lui reproche de l'avoir infantilisée lors d'une réunion. L'adolescente pensera venger sa mère en renversant un verre d'eau sur le bureau de la plaignante, puis s'apercevra que ce n'était pas son poste de travail. Une attitude pour le moins étonnante pour une aussi jeune personne.<br />
<br />
Les métier de l'entreprise et son activité, l'assurance vie, sont peu visibles. <b>Cyrielle </b>tente d'expliquer ce qu'est "l'assurance emprunteur" à sa fille, qui comprendra un peu mieux à l'occasion d'une rencontre avec une cliente dont sa mère a refusé le dossier, et qui se trouve en conséquence en grande difficulté. Afin de comprendre l'attitude qu'elle juge inhumaine de sa mère, <b>Anouk </b>ira jusqu'à la rencontrer à l'extérieur de l'entreprise, ce qui semble peu plausible eu égard à l'âge théorique de l'adolescente, mais qui permet certainement d'alimenter le scénario.<br />
Le comportement de certains salariés peut étonner. C'est le cas de la tutrice d'<b>Anouk</b> et de sa collègue dont on se demande ce qu'elles font de leurs journées, qui se montrent stupides et infantilisantes. Tout autant que le tuteur d'un autre élève, chargé de la distribution du courrier.<br />
<br />
S'il n'est pas exempt d'intérêt, rien que pour la relation entre la fille et sa mère, ce film n'apporte rien à la compréhension des mécanismes qui génèrent de la souffrance au travail. Il laisse en effet penser, que c'est uniquement la pression de la hiérarchie, obnubilée par les résultats qui en est la cause. Ce que la mère expliquera maladroitement à sa fille en excusant le comportement d'un supérieur : "Il est un peu au dessus de moi, il a tous les droits". Le plus crédible reste peut-être l'injonction paradoxale à laquelle est soumise <b>Cyrielle, </b>qui doit "maquiller" des dossiers pour éviter trop de remboursements aux assurés. Résignée, elle expliquera à sa fille qu'elle n'a pas le choix, que si elle n'a jamais démissionné c'estqu'elle n'a pas de diplôme et qu'elle a fait toute sa carrière chez <b>Serenita</b>.<br />
<br />
<u><b>La bande annonce de "Maman a tort"</b></u><br />
<u><b><br /></b></u>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Of_A2LinnmE/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/Of_A2LinnmE?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<u><b><br /></b></u>
</div>
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-76401962294688042352020-04-18T06:56:00.002-07:002020-04-18T07:23:55.104-07:00Des usines aux bureaux d'embauche dans la chanson "L'usine" de Marka (1997)<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/WNMT-wMQP5U/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/WNMT-wMQP5U?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
De son vrai nom <b>Serge Van Laeken</b>, <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marka_(chanteur)">Marka </a></b>est un artiste belge qui est connu pour ses titres qu'il interprète seul, avec des groupes de rencontre ou en duo avec l'humoriste <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_Bibot"><b>Laurence Bibot</b></a> avec qui il a eu deux enfants très connus dans le monde de la chanson, le rappeur <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rom%C3%A9o_Elvis">Roméo Elvis</a></b> et de la chanteuse <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A8le_(chanteuse)">Angèle</a></b>. Très connu en Belgique, il a fait Chevalier de l'Ordre de Léopold II, et plus récemment, son titre "It’s only football" a été utilisé comme hymne de l'équipe nationale "<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quipe_de_Belgique_de_football">Les Diables Rouges</a></b>" pour la Coupe du Monde de football de 2018 en Russie.<br />
<br />
En 1997, il nous livrait cette chanson, "L'usine" qui parle d'un "Don Juan" des usines, dont on ne sait si lui même travaille dans l'industrie, et qui, en raison de la désindustrialisation, doit se replier sur les bureaux d'embauche où pointent les ouvrières qui ont perdu leur emploi. Les références au monde du travail en général et au contexte industriel en particulier sont à la hauteur de cet opus sans prétention mais entraînant. Elles se limitent à quelques mots, " <b>bleu de travail</b>, <b>ouvrières</b>, <b>1er mai</b>, <b>défilaient</b>, <b>classe ouvrière</b> ..." et ce que veut juste le dragueur des usines c'est rendre "toutes heureuses" ces <b>ouvrières</b>" devenues "<b>jolies chômeuses</b>" .<br />
<br />
<b>Les paroles de "L'usine"</b><br />
Au temps des usines<br />
A l'époque des machines<br />
Il y avait des ouvrières<br />
Des très jolies prolétaires<br />
Au temps de l'industrie<br />
Je me souviens bien des filles<br />
En bleu de travail<br />
Bien serré à la taille<br />
Je suis le dragueur des usines<br />
Le don Juan des ouvrières<br />
Mais il n'y a plus d'usine<br />
Y a plus d'ouvrières<br />
À l époque industrielle<br />
J'aimais bien les manuelles<br />
Qui terminent en sueur<br />
Leur journée de labeur<br />
C'était le bon temps<br />
Ou on engageait des gens<br />
Et les filles que j'aime<br />
Sortaient de l'usine à la chaîne<br />
Je suis le dragueur des usines<br />
Le don Juan des ouvrières<br />
Mais il n'y a plus d'usine<br />
Y a plus d'ouvrières<br />
Plus une seule sur terre<br />
Tous les jours elle travaillaient<br />
Mis à part le 1er mai<br />
Où elles défilaient très fières<br />
Avec leur classes ouvrière<br />
Les temps changent<br />
La vie est étrange<br />
Aujourd'hui je débauche<br />
Au bureau d'embauche<br />
Depuis qu'il n'y a plus d'usines<br />
Je débauche les jolies chômeuses<br />
Ces filles sont mon but ultime<br />
Je veux toutes les rendre heureuses<br />
Les rendre heureuses<br />
Je veux toutes les rendre heureuses<br />
Les rendre heureuses<br />
Je veux toutes les rendre heureuses<br />
Le dragueur des usines<br />
Le don Juan des ouvrières<br />
Mais il n'y a plus d usine<br />
Y a plus d'ouvrières<br />
Les rendre heureuses<br />
Je veux toutes les rendre heureuses<br />
Les rendre heureuses<br />
Je veux toutes les rendre heureuses<br />
Toutes<br />
Toutes<br />
Toutes<br />
Toutes<br />
Toutes<br />
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-24904214055896283792020-02-16T01:13:00.000-08:002020-02-16T01:18:39.214-08:00La condition du personnel de maison au Chili dans le film "La Nana" (2009)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://dvdtoile.com/FILMS/57/57043.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="209" src="https://dvdtoile.com/FILMS/57/57043.jpg" /></a></div>
Ce film de <b>2009 </b>du réalisateur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sebasti%C3%A1n_Silva"><b>Sebastián Silva</b></a> nous plonge dans l'univers cossu de la bourgeoisie chilienne contemporaine, à travers le prisme de la vie d'une domestique. Il s'agit ici de Raquel, d'une méchanceté magistralement interprétée par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Catalina_Saavedra" style="font-weight: bold;">Catalina Saavedra</a>, qui est employée par une famille aisée, composée du père dont on ignore la profession et qui passe le plus clair de son temps au golf, de la mère, enseignante à l'université, d'un jeune fille, étudiante, d'un adolescent et de jeunes bambins. La bonne finira par s'ouvrir, suite à un problème de santé, à la faveur de l'arrivée d'une collègue chargée de l'assister et qui lui comblera partiellement le manque d'affection dont elle souffre finalement.<br />
<br />
Ce film, "<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nana">La Nana</a></b>" est construit autour de la relation particulière, parfois intime voire ambigue qui se tisse entre la famille et cette employée, et sur son dévouement sans limite pour ses employeurs, au détriment de sa vie personnelle.<br />
<br />
Sur les compétences propres à l'exercice du métier de domestique, ce long-métrage nous donne un aperçu des différentes tâches inhérentes à cette profession, sans moult détails, ce sont davantage les compétences comportementales qui sont mises en relief, en raison de la proximité de la bonne avec chacun des membres e la famille.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://spanishdilettante.files.wordpress.com/2010/07/raquelylucy.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="525" height="213" src="https://spanishdilettante.files.wordpress.com/2010/07/raquelylucy.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
C'est plutôt sur l'emploi en général au Chili que le film nous livre des enseignements puisqu'on peut constater que de jeunes femmes viennent du fond de la province ou même du Pérou pour occuper ces postes de domestiques attachés au service de riches familles, quasiment disponibles 24 heures sur 24 et ne bénéficiant que d'un jour de congé par semaine.<br />
<br />
Ce film a été primé, entre autres, au <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_du_film_de_Sundance">Festival du film de Sundance</a></b> en 2009.<br />
<br />
La bande annonce du film :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/_Ubetks9tkM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/_Ubetks9tkM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-1798171843348286902019-05-24T21:57:00.000-07:002020-02-16T01:31:23.586-08:00L'avenir d'un jeune britannique dans les aciéries dans une chanson de 1979 : "Making Plans for Nigel" de XTC<br />
Interprétée par le groupe britannique <b><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/XTC">XTC</a></b>, ce <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Making_Plans_for_Nigel">hit de 1979</a> nous renvoie curieusement à la triste actualité économique. Ecrite par le bassiste du groupe, <b><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Colin_Moulding">Colin Moulding</a></b>, elle exprime le point de vue d'un couple de parents dont le fils, <b>Nigel</b>, travaille dans une aciérie. Pour leur fils chéri, "ils tirent des plans sur la comète", en estimant que, "il a juste besoin d'une main secourable" et que "s'il dit qu'il est heureux, il doit être heureux, heureux dans son travail". Et pourquoi donc ? Parce que "son avenir se dessine au sein d'une aciérie", et que "sa voie est toute tracée et son futur est aussi bon que scellé.<br />
Une prophétie peut-être teintée d'ironie au moment où la Grande Bretagne se préparait à affronter la pire crise industrielle de son histoire sur fond de "<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Thatch%C3%A9risme"><b>thatchérisme</b></a>".<br />
Si l'on reparle des aciéries britanniques en 2019, c'est parce que <b>British Steel</b>, sur le point de reprendre l'aciériste français Acoval en grande difficulté, serait elle même sur le point de déposer le bilan. Le secteur est loin d'être redressé en Europe alors qu'il est florissant en Chine grâce à des coûts de main d'oeuvre moindres . En attendant, "<b>We're only making plans for Nigel</b> ..."<br />
<br />
La vidéo sur <a href="https://www.youtube.com/watch?v=gXNhL4J_S00"><b>Youtube</b> </a>:<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/gXNhL4J_S00/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/gXNhL4J_S00?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
Le texte sur <a href="https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tFP1zcsNjAzMzYyLTBgBAAbiQNX&q=making+plans+for+nigel&rlz=1C1AVNE_enFR724FR724&oq=making+plans+for&aqs=chrome.0.46j69i60j69i57j69i60j69i61j0.5381j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8">Google</a> :<br />
<br />
We're only making plans for Nigel<br />
We only want what's best for him<br />
We're only making plans for Nigel<br />
Nigel just needs this helping hand<br />
And if young Nigel says he's happy<br />
He must be happy<br />
He must be happy in his work<br />
We're only making plans for Nigel<br />
He has his future in a British steel<br />
We're only making plans for Nigel<br />
Nigel's whole future is as good as sealed<br />
And if young Nigel says he's happy<br />
He must be happy<br />
He must be happy in his work<br />
Nigel is not outspoken<br />
But he likes to speak<br />
And loves to be spoken to<br />
Nigel is happy in his work<br />
We're only making plans for Nigel<br />
<br />
Texte : <b>Colin Moulding</b><br />
Making Plans for Nigel © Sony/ATV Music Publishing LLC, Warner/Chappell Music, Inc, BMG Rights Management US, LLC<br />
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-18912856396171905152018-03-11T10:38:00.001-07:002024-03-13T01:44:12.634-07:00Une soirée thématique sur le harcèlement illustrée par le téléfilm "Harcelée" sur France 2<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://television.telerama.fr/sites/tr_master/files/sheet_media/media/169_EMI_780088.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="180" src="https://television.telerama.fr/sites/tr_master/files/sheet_media/media/169_EMI_780088.jpg" width="320" /></a></div>
Si l'idée de <b><a href="https://www.france.tv/series-et-fictions/telefilms/283345-harcelee.html">France Télévisions</a></b> associée pour l'occasion à <b><a href="https://www.franceinter.fr/emissions/le-7h43/le-7h43-11-octobre-2017">France Inter</a></b> de consacrer, le 10 octobre dernier, une soirée au douloureux sujet du harcèlement au travail était légitime, le choix de ce téléfilm pour illustrer le thème est plus contestable.<br />
En effet, si la qualité des acteurs concède de se laisser entraîner dans l'histoire, le phénomène de maltraitance qui nous est ici narré procède bien plus de l'attitude d'un dangereux psychopathe que de l'enchaînement pernicieux qui s'instaure malheureusement trop souvent en entreprise entre une victime et un tortionnaire d'une banale "normalité", que ses exactions soient à caractère sexuel ou non.<br />
<span style="background-color: white;"><br /></span><span style="background-color: white;"><b># 01 Un contexte professionnel étrange</b></span><br />
<span style="background-color: white;">Certes, nous y retrouvons certains des mécanismes insidieux qui accompagnent la lente descente aux enfers de la "proie", mais, sans mettre totalement en cause le réalisme du scénario, certains facteurs l'alourdissent sans rien apporter au réalisme des situations, bien au contraire. </span><br />
<span style="background-color: white;">C'est par exemple le contexte puisque, si le fait que <b>Karine (Armelle Deutsch) </b>souhaite reprendre le travail après 3 ans de congé parental, est plausible, la suite des événements réside en un empilement de faits qui n'apporte rien à l'intrigue, bien au contraire.</span><br />
<span style="background-color: white;">Si les collègues de <b>Karine </b>se montrent peu accueillants envers elle, on peut penser qu'ils se méfient de cette "protégée" de leur tyran de patron. </span><span style="background-color: white;">Soit. </span><span style="background-color: white;">Plus surprenant, ils se révèlent particulièrement cyniques entre eux. A l'occasion d'un départ en retraite, par exemple, où le récipiendaire qui déteste le fromage se voit offrir ... un service à fromage.</span><br />
<span style="background-color: white;">Le attitudes de <b>Karine</b>, ensuite, </span><span style="background-color: white;">sont le pour moins curieuses ; elle adopte des positions pour le moins peu académiques et ne rechigne pas à se déchausser sous le regard de son nouveau boss, ce qui n'a certes</span><span style="background-color: white;"> rien de provocant et aurait constitué une facilité dans le cadre d'une affaire de harcèlement. </span><br />
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://cdn.programme-television.org/var/premiere/storage/images/tele-7-jours/news-tv/faut-il-regarder-harcelee-france-2-avec-armelle-deutsch-4530752/93363695-1-fre-FR/Faut-il-regarder-Harcelee-France-2-avec-Armelle-Deutsch_news_full.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="440" data-original-width="670" height="210" src="https://cdn.programme-television.org/var/premiere/storage/images/tele-7-jours/news-tv/faut-il-regarder-harcelee-france-2-avec-armelle-deutsch-4530752/93363695-1-fre-FR/Faut-il-regarder-Harcelee-France-2-avec-Armelle-Deutsch_news_full.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<b># 02 Une intrigue pesante</b><br />
<span style="background-color: white;">C'est alors que le processus de maltraitance psychologique s'engage. A l'occasion du départ </span>en retraite de ce collègue, <b>Antoine (Thibaut de Montalembert)</b>, le despote, rejoint <b>Karine </b>dans les toilettes, et "s'attaque" à la jeune femme, qui curieusement, ne semble pas résister ; une faiblesse que l'on peut mettre sur le compte de l'alcool<span style="background-color: white;"> qu'a consommé <b>Karine</b>. Elle réussit à s'esquiver. Les jours suivants, et contre attente, </span><span style="background-color: white;">son manager </span><span style="background-color: white;">lui confie une </span><span style="background-color: white;">importante </span><span style="background-color: white;">mission sous la forme d'une étude à réaliser, ce qui pourrait l'incliner logiquement </span><span style="background-color: white;">à </span><span style="background-color: white;">baisser la garde, bien que, dans le même temps, à la demande d'Antoine, elle s'avilisse en lui apportant un café devant une partie de ses collègues. Elle est ensuite conviée à un déjeuner d'affaires. Cependant, une fois arrivée au restaurant, elle constate qu'aucun client n'est présent et que c'est un tête à tête avec son "prédateur" qui l'attend. Après quelques allusions, celui-ci joue l'apaisement et s'excuse pour son comportement de "l'autre soir". Elle lui exprime son pardon tout en lui touchant la main, ce qui le fait entrer dans une crise de rage : il devient agressif, la traite d'allumeuse. Il lui retira finalement le dossier qu'il lui avait délégué, elle deviendra stressée puis hystérique, puis elle se verra offrir un C.D.I. pour lequel elle hésitera car son mari est lui même sur le point d'être licencié.</span><br />
<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://resize.programme-television.org/landscape_960_webp/var/premiere/storage/images/tele-7-jours/news-tv/harcelee-france-2-armelle-deutsch-thibault-de-montalembert-etait-tellement-dans-son-role-que-je-me-suis-laisse-avoir-4530653/93362795-1-fre-FR/Harcelee-France-2-Armelle-Deutsch-Thibault-de-Montalembert-etait-tellement-dans-son-role-que-je-me-suis-laisse-avoir.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="179" src="https://resize.programme-television.org/landscape_960_webp/var/premiere/storage/images/tele-7-jours/news-tv/harcelee-france-2-armelle-deutsch-thibault-de-montalembert-etait-tellement-dans-son-role-que-je-me-suis-laisse-avoir-4530653/93362795-1-fre-FR/Harcelee-France-2-Armelle-Deutsch-Thibault-de-Montalembert-etait-tellement-dans-son-role-que-je-me-suis-laisse-avoir.jpg" width="320" /></a></div></div>
<b>#03 Des personnages marqués à l'excès</b><br />
<span style="background-color: white;">De tous les personnages </span><span style="background-color: white;">de cette fiction télévisée, </span><span style="background-color: white;">le plus crédible est certainement </span><span style="background-color: white;"><b>Karine </b>: naturelle à la limite de la naïveté, humaine, et motivée dans son nouveau job. Face au harcèlement dont elle est victime, elle adoptera une attitude caractéristique de ce genre de situation, mêlée d'incompréhension, de peur et même de culpabilité. Une conséquence plutôt classique de ce cas de figure et qui sera en l’occurrence un des rares points pragmatique de ce téléfilm. Ce sont plutôt les seconds rôles qui appesantissent "<b>Harcelée</b>" sans rien apporter à son réalisme. En effet, pourquoi avoir "inventé" à <b>Karine </b>une fille anorexique, dont le père refuse d'intégrer la maladie, et pourquoi instaurer, par l'intermédiaire de cette adolescente, une relation entre les deux familles ? Il semble difficile de concevoir que le harceleur fasse son oeuvre tout en ayant une proximité avec le mari et la fille de <b>Karine</b>. Il semble curieux que, par exemple, les deux principaux protagonistes se vouvoient alors qu'ils se fréquentent en </span><span style="background-color: white;">en dehors du travail, avec leurs familles respectives. Et enfin, le manichéisme <b>d'Antoine</b>, qui instrumentalise la fille de <b>Karine </b>en lui offrant un bijou, procède davantage du jeu d'un dangereux psychopathe que du lent processus inconscient d'un individu normal tel qu'on en rencontre quotidiennement en entreprise.</span><br />
<br />
Voir <b><a href="http://television.telerama.fr/tele/films/harcelee,105483618.php">l'article de Télérama</a></b> du <b>04/10/2017</b><br />
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-43718318641916457492017-09-10T09:18:00.000-07:002017-09-10T09:40:00.729-07:00Une conseillère "emploi-formation" à l'A.F.P.A. dans le film "On a failli être amies" de Anne LE NY (2014)<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/14/05/12/18/02/062595.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="589" height="320" src="https://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/14/05/12/18/02/062595.jpg" width="235" /></a></div>
Très à l’aise dans des rôles réalistes, qui mieux que <b><a href="https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwi4hs6d_5rWAhUkJMAKHcd0BfkQFggnMAA&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FKarin_Viard&usg=AFQjCNEdu26FrxJbyeZ-JKB1qUHCif-JbA">Karin VIARD</a></b> pouvait interpréter <b>Marithé</b> cette conseillère emploi de <b>l’<a href="http://a.f.p.a./">A.F.P.A.</a></b> qui coache <b>Carole</b> qui elle,
prend les traits d’<b><a href="https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiIw5_4_prWAhWoJcAKHeglAhQQFggnMAA&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FEmmanuelle_Devos&usg=AFQjCNHm0fyY8EaL3b4g7pxiXgaC1szVfQ">Emmanuelle DEVOS</a></b> dans ce film de 2014 <b>d’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Le_Ny">Anne LE NY</a></b> « <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/On_a_failli_%C3%AAtre_amies"><b>On a failli
être amies</b></a>.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<b><u><br /></u></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><u>L’intrigue<o:p></o:p></u></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Marithé</b>, employée
au sein de la principale association de formation continue nationale,
accompagne un groupe de femmes qui ont été licenciées, lorsque fortuitement, <b>Carole</b>, épouse d’un restaurateur local
réputé, débarque dans l’agence. Celle-ci travaille avec son époux mais, bien
qu’elle s’en acquitte fort bien, elle a beaucoup de mal à l’assumer,
développant même une crise d’exéma à chaque fois qu’elle assure sa fonction en
salle. Elle cherche à s’évader au travers d’une relation adultère avec un
expert-comptable, ce qui ne parait pas la satisfaire outre mesure. <b>Marithé</b>, divorcée, est elle aussi loin
d’être comblée sur le plan affectif, et à la faveur de l’accompagnement qu’elle
accepte de lui dispenser dans le cadre d’un bilan de compétences, elle
rencontre <b>Sam</b> (<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Roschdy_Zem">Roschdy Zem</a></b>), le mari de <b>Carole</b>, qu’elle commence par admirer
pour l’assurance qu’il dégage, puis dont elle s’éprend. Elle manœuvre alors
pour favoriser les projets de création d’entreprise de <b>Carole</b>, un Centre d’équitation en association avec son amant, dans
le dessein d’écarter le seul obstacle qui se dresse sur le chemin qu’elle
entreprend vers <b>Sam</b>. Ses plans ne se
passeront pas comme prévu, elle se mettra même en péril à titre professionnel.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<b><u><br /></u></b></div>
<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/14/05/05/14/56/155484.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="436" data-original-width="800" height="174" src="https://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/14/05/05/14/56/155484.jpg" width="320" /></a></div>
<b><u>Le registre
professionnel<o:p></o:p></u></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
Tout comme dans <b><a href="http://volontation.blogspot.fr/2016/02/mondialisation-logistique-portuaire-et.html">Ma part de gâteau</a></b>, <b><a href="https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwi4hs6d_5rWAhUkJMAKHcd0BfkQFggnMAA&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FKarin_Viard&usg=AFQjCNEdu26FrxJbyeZ-JKB1qUHCif-JbA">Karin VIARD</a></b> est « dans le rôle »,
totalement crédible : <b>Marithé</b>,
conseillère emploi, coache ses ouailles
avec entrain et dynamisme, les incitant à un certain positivisme sans jamais
tomber dans la caricature. Elle anime avec détermination des réunions d’aide à la
recherche d’emploi , conduit des simulations d’entretiens de recrutement ou déroule
consciencieusement les tests de
personnalités, sans s’offusquer des résultats saugrenus délivrés par l’ordinateur.
C’est ainsi que <b>Carole</b> se voit
orientée vers le métier de « fauconnier » certainement également pour
les besoins du scénario. Ne lâchant rien, elle vit son sacerdoce à
fond, sans états d’âmes, son existence étant centrée sur le devenir de ses protégées, elle va jusqu’à
les accompagner sur le terrain pour les
aider à trouver un stage, ou intercède auprès d’une relation à la <b><a href="http://c.c.i./">C.C.I.</a></b> locale pour que <b>Carole</b> intègre une formation d’aide à
la création d’entreprise.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
Quand ses
plans échouent, elle sombre alors dans un <b>burn-out</b>,
c’est du moins ce que diagnostique son supérieur qui applique mécaniquement la
procédure prévue dans ce cas : un accompagnement psychologique suivi d’une
réorientation professionnelle. <b>Marithé</b>
réagira curieusement, presque satisfaite d’être touchée par une pathologie somme
toute « classique » en entreprise, comme si elle était finalement normale.<o:p></o:p><br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/14/05/05/14/56/174860.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="436" data-original-width="800" height="174" src="https://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/14/05/05/14/56/174860.jpg" width="320" /></a></div>
Toujours dans le contexte professionnel, ce film montre
également quelques scènes courantes du monde du travail telles que des situations
relationnelles ou managériales ou un départ à la retraite, l’occasion d’offrir
des cadeaux mais aussi de danser ce qui semble peu usuel. Il est aussi l’occasion d’explorer furtivement
les arrières cuisines d’un restaurant gastronomique, pour quelques scènes de préparation
ou de dressage d’assiette, ainsi que le service en salle sans que l’on y
apprenne beaucoup sur cette branche professionnelle.</div>
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-29168135921658322612017-09-10T02:52:00.000-07:002017-09-10T02:57:48.706-07:00Les accidents du travail dans le bâtiment au Brésil dans une chanson de Chico Buarque : "Construção" (1971)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/M-n4Lnak9uE/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/M-n4Lnak9uE?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
C'est en écoutant l'émission "<a href="https://www.franceinter.fr/emissions/la-bande-originale/la-bande-originale-08-septembre-2017"><b>La Bande Originale</b></a>" sur <b><a href="https://www.franceinter.fr/">France Inter</a></b> le 07 septembre dernier que nous avons découvert cette chanson de 1971, écrite et interprétée par <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Chico_Buarque">Chico Buarque</a></b>, dont on connait surtout l'incomparable "<b><a href="https://www.youtube.com/watch?v=mLk4EH9FWwI">Essa Moça Tá Diferente</a></b>". Rendons-lui cet honneur, c'est à <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Amalric">Mathieu Almaric</a></b>, que nous devons d'avons fait connaissance avec ce titre du célèbre chanteur brésilien. Il a en effet choisi d'intégrer ce titre dans la Play-List que chaque invité de <b><a href="https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjM9vfx-5nWAhXoCcAKHQq5AY4QFggnMAA&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FNagui&usg=AFQjCNHhlVfigNTXN6FvNHfDLZTu3Pp35Q">Nagui</a> </b>et de son équipe propose d'écouter, soulignant principalement la construction de la chanson basée sur la répétition d'une même histoire, mais dont le récit varie seulement de quelques mots dans chacun des couplets. La page <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Constru%C3%A7%C3%A3o_(song)"><b>Wikipedia </b>en langue anglaise</a> de cette même chanson en donne une analyse différente, puisque selon cette source, il s'agirait en fait de trois 3 histoires différentes.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/90/Chico_Buarque_no_BRAVO.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Chico Buarque" border="0" data-original-height="700" data-original-width="467" height="320" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/90/Chico_Buarque_no_BRAVO.jpg" title="Chico Buarque" width="213" /></a></div>
<br />
Peu importe, c'est bien évidemment le contenu qui nous intéresse, puisque l'histoire narre la fin tragique d'un ouvrier du bâtiment qui se rend sur le chantier puis grimpe "<i>la construction comme s'il était une machine</i>", dresse "<i>à l'étage quatre murs solides, brique après brique</i>". Après avoir déjeuné de haricots "<i>avec du riz comme s'il était un prince</i>", il boit, danse et rit et malheureusement, tombe de l'échaffaudage et s'écrase mortellement en contrebas, "<i>perturbant le trafic</i>".<br />
<br />
Si "<b><a href="http://lyricstranslate.com/fr/constru%C3%A7%C3%A3o-construction.html-4">Construção</a></b>" n'est peut-être pas, comme l'indique <b><a href="https://pt.wikipedia.org/wiki/Constru%C3%A7%C3%A3o_(can%C3%A7%C3%A3o)">la page Wikipedia</a> </b>qui lui est consacrée "<i>un témoignage douloureux des relations humiliantes entre le capital et le travail</i>", elle nous donne de précieux indices sur la condition d'un ouvrier du bâtiment au début des années 70 dans ce Brésil alors sous le joug d'une dictature militaire. C'est ce que résume parfaitement le dernier couplet qui nous révèle que le manque de sécurité ("<i>Pour les échafaudages suspendus qui nous font tomber</i>) et l'environnement malsain ("<i>Pour la fumée et la misère qui nous font tousser</i>") sont supportables grâce à une consommation excessive d'alcool, quasi obligatoire ("<i>Pour la cachaça gratuite que l'on doit avaler</i>") qui fera tituber le malheureux et le précipitera à sa fin.<br />
<br />
Ce titre semble peu connu, il a pourtant été élu, toujours selon <b><a href="https://pt.wikipedia.org/wiki/Constru%C3%A7%C3%A3o_(can%C3%A7%C3%A3o)">la page Wikipedia</a></b> (en langue portugaise) "<i>deuxième meilleure chanson brésilienne de tous les temps</i>" à l'issue d'un vote organisé par le journal <b><a href="http://www.folha.uol.com.br/">Folha de S. Paulo</a></b> et rien de moins que « <i>la plus grande chanson brésilienne de tous les temps </i>» par le magazine <b><a href="http://www.rollingstone.fr/">Rolling Stone</a></b>.<br />
<br />
<u>Pour aller plus loin</u> :<br />
<ul>
<li>Retrouver l'intégralité du texte en français : <b><a href="http://lyricstranslate.com/fr/constru%C3%A7%C3%A3o-construction.html-4">Construction</a> </b>sur le site <b><a href="http://lyricstranslate.com/fr">Lyrics Translate.com</a>.</b></li>
<li>Une excellente analyse de l'oeuvre musicale de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Chico_Buarque">Chico Buarque</a></b> sur le site <b><a href="http://la-musique-bresilienne.fr/2014/04/17/chico-buarque-le-cri/">Bonjour Samba – Une discographie idéale de musique brésilienne</a></b></li>
</ul>
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-74203387483169874602017-05-14T09:43:00.001-07:002017-05-14T09:43:24.592-07:00La descente aux enfers d'une petite couturière dans "L'entrecôte" une chanson des Frères Jacques (1946)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://scd.musique.rfi.fr/sites/default/files/thumbnails/image/freres-jacques_4.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://scd.musique.rfi.fr/sites/default/files/thumbnails/image/freres-jacques_4.jpg" height="181" width="320" /></a></div>
C’est un vilain parfum de misère qu’exhale cette <b>Entrecôte</b>, écrite par <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Jacques">Les frères Jacques</a></b> en 1946. Ce titre qui sera intégré dans un spectacle écrit entre autres par <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Robert_(cin%C3%A9aste)">Yves Robert,</a></b> sera pour le fameux quatuor l’occasion de revêtir pour la première fois leur costume avec collant qui sera l’une de leurs marques de fabrique. Parodie des mélodrames du début du siècle, cette chanson raconte les affres vécues par une jeune fille qui, à la suite du décès de son père fauché par la coqueluche, doit travailler pour nourrir sa fratrie, composée de 5 individus, sans que l’on sache si elle se compte parmi "ces dix petits pieds qui réclament des chaussures ».<br />
Elle travaillera donc comme couturière, réalisant des robes « pour les gens de la haute », effectuant même des heures supplémentaires pour pouvoir régaler ses frères et sœurs d'une entrecôte. Mais une mauvaise rencontre la précipitera vers un travail nettement moins noble, et "de son corps elle en fit un outil".<br />
<br />
<div>
Pour retrouver <b><a href="http://www.parolesmania.com/paroles_les_freres_jacques_60815/paroles_lentrecote_1043188.html">Les paroles de "L'entrecôte"</a></b></div>
<div>
<br /></div>
<div>
La vidéo de la chanson des Frères Jacques :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/P-j3J0zq7Bs/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/P-j3J0zq7Bs?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
Pour retrouver l'ensemble des articles sur les conditions de travail dans la chanson : <b><a href="http://volontation.blogspot.fr/search/label/chanson">sur ce blog</a></b></div>
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-90616647162273136582017-05-01T00:52:00.001-07:002017-05-01T00:52:35.316-07:00Le coaching managérial dans "Le coach", un film de Olivier Doran (2008)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/medias/nmedia/18/70/30/66/19133063.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://fr.web.img5.acsta.net/medias/nmedia/18/70/30/66/19133063.jpg" width="240" /></a></div>
"<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Coach">Le coach</a></b>", film de 2008 de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Doran">Olivier Doran</a></b> respecte les codes de la comédie à la française qui n'a pas vraiment évolué depuis "<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Vadrouille">La grande vadrouille</a></b>" : deux individus qui n'auraient jamais dû se rencontrer, aux profils diamétralement opposés, finissent par trouver un intérêt commun et collaborent pour se sortir d'une situation qui s'annonçait pour chacun d'eux, très compliquée. Le premier des deux en l'occurrence, c'est un coach professionnel, <i>addict </i>au jeu, qui fuit un créancier à qui il doit une forte somme d'argent. Le second, cadre dans une entreprise, doit son poste et ses responsabilités à un quiproquo : il a été embauché parce qu'il porte le même nom que le neveu du Président du groupe, ce qu'il n'a jamais démenti afin de profiter de la situation.<br />
Face à l'enjeu que représente la signature d'un important contrat avec un client chinois, <b>Monsieur Hu</b>, et en raison des insuffisances de <b>Patrick Marmignon</b>, la direction d'ILB sollicite <b>Maxime Chêne</b> pour coacher ce manager qui présente une trop grande empathie avec son équipe et un manque criant d'autorité.<br />
Au cours des péripéties accompagnant l'hypothétique signature du contrat au cours de revirements qui ne sont pas sans rappeler les sautes d'humeur de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Aim%C3%A9_De_Mesmaeker">Monsieur De Mesmaeker</a></b> dans <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Lagaffe">Gaston Lagaffe</a></b>, la bande dessinée de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Franquin">Franquin</a></b>, le consultant distillera au cadre supérieur de précieux conseils basés entre autres sur la <b><a href="http://p.n.l./">P.N.L.</a></b> (Programmation Neuro Linguistique) pour l'aider à s'affirmer. Le résultat sera probant, le client acceptera finalement de confier le projet à <b>I.L.B.</b>, soit la réalisation en France d'un bâtiment commercial de grande ampleur.<br />
Si, dans cette comédie, les techniques utilisées par le coach restent plausibles, la crédibilité du contexte professionnel est dû, avant tout aux talents des 2 principaux comédiens, J<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Rouve">ean-Paul Rouve</a></b> en "coaché" et <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Berry">Richard Berry</a></b>, qui évitent de faire tomber le film dans la caricature bien que parfois, le côté comique ne parvienne pas à gommer totalement l'invraisemblance de certaines situations. Le dénouement final, par exemple, manque totalement de réalisme, ce qui n'est pas il est vrai la principale caractéristique dans ce genre cinématographique.<br />
Quelques fonctions auraient mérité un peu plus de profondeur, telle celle du collègue jaloux et envieux qui met des bâtons dans les roues des héros de cette fiction, et c'est surtout celle de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Directeur_des_ressources_humaines"><b>D.R.H.</b> </a>qui est ici réduite au rôle de faire valoir au service de l'intrigue, et dont la principale qualité réside dans un physique avantageux. Si sur le plan de l'entreprise, les apports sont limités, "<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Coach">Le coach</a></b>" reste un film divertissant.<br />
<u>La bande annonce du film</u> :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/mp8NDNvV-Xs/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/mp8NDNvV-Xs?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-59798017502027400982016-12-29T01:05:00.001-08:002016-12-29T01:05:27.470-08:00L'addiction aux jeux électroniques au travail dans "Fantaisie Héroïque" une chanson de Juliette .<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRLSq6tk7B-ECp-froYBW0neaCDomK788E8gHFugSxcm41SugwTu5wvjrI" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRLSq6tk7B-ECp-froYBW0neaCDomK788E8gHFugSxcm41SugwTu5wvjrI" /></a></div>
L'allusion est fugace et ne sert finalement que l'intérêt de sa chanson en lui offrant un dénouement inattendu, et ne traite aucunement des comportements addictifs au travail, en l’occurrence le jeu sur ordinateur. <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_(chanteuse)">Juliette</a></b>, puisqu'il s'agit d'elle, auteure, compositeur et interprète, elle même fan de "gaming", dans <b>Fantaisie Héroïque</b>, un titre de son album "<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutatis_mutandis_(album_de_musique)">Mutatis Mutandis</a></b> (2005) se lance dans une suite d'aventures où elle endosse les habits de "l'aventurière qui doit sauver le monde", et combat aux côtés <b>d'Ad'arana</b> la blonde, fille d'elfe et guerrière, et de "<b>Gaëlan</b> demi orque, au trois quart magicien". Pour finir par être réveillée par la D.R.H. qui lui promet un licenciement sur le champ si elle continue à se perdre dans ses jeux électroniques ! <br />
<br />
<u>Source documentaire</u> : Management - <i>Arts et Métiers</i> (<b>David ABIKER</b>) - Octobre 2016<br />
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-68614739581837588362016-12-28T12:07:00.000-08:002016-12-28T12:17:34.081-08:00Une distinction pour le livre d'entreprise : "Le prix du roman d'entreprise et du travail"Organisé par <b><a href="http://www.placedelamediation.com/">Place de la médiation</a></b> et <b><a href="http://www.technologia.fr/">Technologia</a></b> le <b><a href="http://www.technologia.fr/blog/prix-roman-dentreprise-travail-2017-selection-livres/">Prix du roman d’entreprise et du travail</a></b> consacre depuis 2009 un romancier pour "ses qualités littéraires et la lucidité de son regard sur le monde du travail". Pour 2017, le comité de sélection a retenu les œuvres suivantes :<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51FzBl2GJrL._SX195_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51FzBl2GJrL._SX195_.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b>Avec vue sur la mer de Slimane KADER<br />Lauréat du prix en 2016</b></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<ul>
<li>Je vais m’y mettre, de Florent Oiseau (Allary Editions)</li>
<li>Brillante, de Stéphanie Dupays (Mercure de France)</li>
<li>Déserteur, de Boris Bergmann (Calmann-Lévy)</li>
<li>Du pin et des larmes, de Philippe Mediavilla (Editions Cairn)</li>
<li>Le grand marin, de Catherine Poulain (Editions de L’Olivier)</li>
<li>Police, de Hugo Boris (Grasset)</li>
<li>Chanson douce, de Leïla Slimani (Gallimard)</li>
<li>Les visages pâles, de Solange Bied-Charreton (Stock)</li>
<li>Le cri, de Thierry Vila (Grasset)</li>
<li>La grande arche, Laurence Cossé (Gallimard)</li>
<li>Désolée, je suis attendue, de Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon)</li>
<li>La correction, de Elodie Llorca (Rivages)</li>
</ul>
Une dotation est accordée à l'auteur primé, depuis 2012, et le Prix bénéficie du soutien de la mutuelle UMC et est sponsorisé depuis 2014 par le cercle des DRH européens.<br />
<br />
Pour retrouver l'historique de ce prix, voir <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_du_roman_d'entreprise">l'article sur Wikipédia</a></b> qui lui est consacré.<br />
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-63702073333702424682016-10-31T07:00:00.001-07:002019-05-25T22:25:20.845-07:00Ma vie de stagiaire en Bandes Dessinées : "Moi, 20 ans, diplômée, motivée... exploitée !" de Yatuu<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.glenat.com/sites/default/files/styles/large/public/images/livres/couv/9782356483065-001-G.jpeg?itok=097MbXHI" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="250" height="200" src="https://www.glenat.com/sites/default/files/styles/large/public/images/livres/couv/9782356483065-001-G.jpeg?itok=097MbXHI" width="147" /></a></div>
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Ce n'est pas tout à fait une fiction puisque <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Yatuu">Yatuu</a></b> alias Cyndi Barbero raconte dans cet album, son expérience de stagiaire dans une agence de publicité à l'âge de 20 ans, en 2009.<br />
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Elle a commencé par raconter sa douloureuse expérience dans <b><a href="http://yatuu.fr/">un blog</a></b>, sous forme de saynètes dessinées, avec une bonne dose d'humour et un tel talent que <b><a href="http://www.glenatbd.com/">Glénat</a>, </b>l'excellent éditeur dédié aux bulles et autres phylactères, a décidé de publier son aventure : <b><a href="http://www.glenatbd.com/bd/moi-20-ans-diplomee-motivee-exploitee-9782356483065.htm">"Moi, 20 ans, diplômée, motivée... exploitée !"</a>.</b><br />
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-29658221381420975432016-08-02T12:17:00.000-07:002016-08-15T23:04:02.386-07:00Une thanatopractrice aux Etats-Unis dans le roman "L'enfant sans nom" de Amy MacKinnon (2008)Ce roman policier écrit par <b><a href="http://www.babelio.com/auteur/Amy-Mackinnon/68936">Amy MacKinnon</a></b> a pour personnage principal une thanatopractrice, <b>Clara Marsh</b>, qui enquêtera sur des crimes d’enfant. Une occasion de découvrir de l’intérieur ce métier, sans que l’on sache si les pratiques professionnelles relatées dans "L'enfant sans nom" sont proches de la réalité et propres aux <b>Etats-Unis</b>.<br />
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<div style="text-align: left;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41Ih8NiASCL._SX195_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41Ih8NiASCL._SX195_.jpg" height="320" width="192" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'enfant sans nom</td></tr>
</tbody></table>
<b>#01 L’embaumement des corps</b><br />
Le roman commence d’emblée par la description détaillée du travail de <b>Clara</b>, méthodique et précis : «<i> Je plonge le pouce entre les lèvres de l’incision, puis j’enfonce mon index dans la profondeur du cou. A l’inverse des autres vaisseaux, qui offrent juste une vague résistance, la carotide ne se laisse pas faire. Bien attaché entre le cœur et la tête, ce tube solide est souvent alourdi par des années de plaque d’athérome, qui renforce sa volonté de rester en place. Surtout quand la rigidité cadavérique est déjà bien avancée, comme chez cette vieille femme</i> ». S’ensuit un long passage, qui explique pourquoi cette partie de son travail rappelle à <b>Clara </b>la mort prématurée de sa propre mère, sans que l’on sache si cette disparition, qui l’a beaucoup affectée, ait déterminé le choix de son métier. La description reprend, toujours aussi précise, mettant en exergue l’expérience de la jeune femme : « <i>Mes doigts saisissent la carotide dans le cou de la vieille dame, et la tirent à travers la chair. Sur mes gants talqués, ses tissus semblent plus gris qu’ils ne le sont en réalité. C’est le cancer : il suce la couleur du corps des gens comme il suce leur vie, laissant cette artère, autrefois vitale, cendreuse. Je reprends mon scalpel, incise la carotide pour la vider, puis mon attention se tourne vers ce qui fut autrefois une cuisse charnue. Je masse la peau flasque avant d’introduire la seringue dans l’artère fémorale. Le formaldéhyde rose vif lui redonnera un peu de couleur. Les joues caves ont elles aussi besoin d’être regonflées, alors je prépare les autres seringues. En jetant un coup d’œil à la photo que son fils m’a donnée, à présent accrochée au tableau, je commence à réfléchir à la manière dont je vais sculpter son visage. Cela réconfortera les siens de retrouver la femme qu’elle était avant que le cancer ne la dévore. Tandis que le sang s’écoule, remplacé par les fluides d’embaumement, je lui suture la bouche</i> ».<br />
Le récit continue sur un rituel qu’effectue <b>Clara </b>et à laquelle elle associe une réflexion qui permet à l’auteur d’introduire un second personnage, en l’occurrence <b>Linus</b>, le patron de l’agence de pompes funèbres dans laquelle elle est employée. Clara précise que « <i>Comme dans toutes les professions, la mienne a sa routine. C’est au cours de cet interlude, pendant que le sang se vide, avant le début de la toilette, que je procède à cette espèce de rituel</i> ». Plus loin, elle apporte un élément sur la législation en vigueur aux <b>Etats-Unis</b> à moins qu’elle ne soit spécifique à la <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-Angleterre">Nouvelle Angleterre</a></b> ou à l’Etat de cette région où se situe l’intrigue : « <i>Je préférerais utiliser un gant tiède et de l’eau savonneuse, comme une mère accueille son nouveau-né au début de sa vie, mais la loi exige que je me serve d’un antiseptique précis et d’éponges jetables pour cette dernière toilette </i>». Tout en donnant de précieuses indications sur les conditions de travail des thanatopracteurs : « <i>L’évacuation du sang et l’odeur de décomposition rendent le processus difficile… </i>».<br />
C’est alors une opération impressionnante qu'enchaîne <b>Clara </b>qui, après changé ses gants et enfilé un masque de coton, « <i>formalités stériles en cet instant des plus intimes </i>», prend « <i>le trocart accroché au mur</i> », puis « <i>insère l’instrument dans la petite incision de l’abdomen, juste au-dessus du nombril, puis lance l’aspiration</i> ». Non sans ajouter un commentaire qui donne toute sa teneur à cette tâche : « <i>Il est important pour l’esthétique de la veillée que tous les fluides corporels et les organes mous soient retirés</i> ». Une partie de la suite du chapitre sera consacré à des opérations esthétiques avec un nouveau lavage de la défunte, son habillage et son coiffage, puis son maquillage.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.babelio.com/users/AVT_Amy-Mackinnon_2259.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://www.babelio.com/users/AVT_Amy-Mackinnon_2259.jpeg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Amy Mackinnon</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<b>#02 Les autres fonctions liées au métier</b><br />
Au détour des autres chapitres de ce polar américain, <b>Clara </b>assure d’autres tâches. Elle doit par exemple procéder à l’enlèvement d’un corps retrouvé sans vie dans un appartement. C’est un travail extrêmement physique, en raison du poids du cadavre, et curieusement, c’est seule qu’elle s’y rendra et devra compter sur l’assistance d’un policier pour manipuler le brancard. Elle aura au préalable analysé la situation pour envisager au mieux le basculement du lourd corps afin de l’insérer dans la housse mortuaire. Elle aura pris soin de se munir d’un pot de <b>Vicks Vaporub</b> pour masquer les odeurs fortes voire insupportables, et aura veillé à clore les paupières du défunt.<br />
De retour au funérarium, elle poursuivra son travail de maquillage, puis elle accueillera les familles éplorées, sans aller jusqu’à prononcer un genre d’homélie comme le fait habituellement son patron <b>Linus</b>. Elle devra aussi se rendre au cimetière pour vérifier si une tombe est creusée convenablement. A cette occasion, nous apprendrons qu’en <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-Angleterre">Nouvelle Angleterre</a></b>, en raison des conditions rigoureuses de l’hiver, la terre est si dure que les corps seraient conservés jusq'au printemps, ce qui parait surprenant.<br />
<br />
<span id="goog_1417063346"></span><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><a href="https://www.blogger.com/goog_1417063345"><img border="0" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9e/Trocar.jpg" /></a></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un exemple de trocart (Wikipedia)</td></tr>
</tbody></table>
<span id="goog_1417063347"></span><b>#03 Les outils du thanatopracteur</b><br />
Au titre de sa fonction, et pour les opération sur le terrain, <b>Clara</b> conduit le fourgon de l’entreprise de pompes funèbres, elle manipule le brancard et la housse mortuaire. Dans les sous-sols du funérarium, elle se sert d’une table de travail en acier inoxydable « inclinée de manière à faciliter le drainage des fluides », peut-être semblable à une table d’opération, une impression renforcée par les types d’outils que la thanatopractrice emploie et qui sont utilisés au quotidien par les chirurgiens : le scalpel, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Trocart">le trocart</a> qui est un impressionnant instrument destiné à aspirer les fluides, le masque, et même un nécessaire pour suturer la bouche des « patients ». Le corps est ensuite embaumé grâce du formaldéhyde, plus communément appelé formol.<br />
Le lavage est réalisé à l’aide d’un antiseptique et d’éponges jetables. Pour la partie coiffage <b>Clara </b>fera logiquement usage de ciseaux, de bigoudis, de cire coiffante d’un sèche-cheveux et de laque, et pour le maquillage, de fond de teint, de blush et d’un peu de rouge à lèvre tangerine « <i>trouvé sur la commode de la défunte </i>».<br />
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-13717070323679104362016-07-27T13:01:00.000-07:002016-08-15T23:01:16.193-07:00Un représentant de commerce en produits pharmaceutiques dans les années 50 : « Le bigame » de Luciano Emmer (1956).<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.rueducine.com/wp-content/uploads/2015/11/rueducine.com-le-bigame-photo.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.rueducine.com/wp-content/uploads/2015/11/rueducine.com-le-bigame-photo.jpg" height="235" width="320" /></a></div>
Dans cette comédie de 1956 de <b><a href="https://it.wikipedia.org/wiki/Luciano_Emmer">Luciano Emmer</a></b>, <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcello_Mastroianni">Marcello Mastroianni</a></b> interprète le rôle de <b>Mario De Santis</b>, un représentant de commerce pour une marque de dentifrices. Il sera accusé de bigamie et incarcéré, avec pour conséquence, le risque de perdre sa fiancée. Il se sortira de cette situation après moultes péripéties, avec le concours d’un avocat fantasque, « <b>l'onorevole Principe</b> » sous les traits d'un impayable <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vittorio_De_Sica">Vittorio de Sica</a></b>.<br />
C’est essentiellement au début de ce film que l’on peut voir <b>Mario</b> dans sa fonction de représentant, assurant la tournée de ses clients, dans une attitude caricaturale, mais peut-être pas aussi lointaine de la réalité de l’époque. Séducteur, il use sans cesse de ses charmes pour convaincre les jeunes femmes travaillant dans les pharmacies de commander son <b>Colodont</b> anti caries, au désespoir des pharmaciens qui n’arrivent pas à écouler leurs stocks pléthoriques. Une démarche à la limite de l’arnaque, qui ne laissera pas une fois de plus une image glorieuse des métiers de la vente. Et ce n’est pas la surprenante voiture en forme de tube de dentifrice de notre commercial qui donnera envie d’épouser … la profession de ce bigame !<br />
Pour aller plus loin :<br />
<ul>
<li><a href="https://it.wikipedia.org/wiki/Il_bigamo">L'article Wikipedia en italien</a></li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bigame">L'article Wikipedia en français</a></li>
</ul>
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-50014654958392302842016-06-12T09:58:00.000-07:002016-06-12T11:37:39.862-07:00La fonction Ressources Humaines égratignée dans la chanson "D.R.H." d'Anaïs (2014).<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/2/4/2/000219242_image_896x598/anais.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/2/4/2/000219242_image_896x598/anais.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
Adepte de la parodie et de "la chanson incarnée" (<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ana%C3%AFs_Croze">wikipedia</a></b>), la chanteuse <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ana%C3%AFs_Croze">Anaïs</a></b> s'est essayée en 2014 à une critique en règle du Directeur des Ressources Humaines. Les paroles de ce titre avaient à l'époque, provoqué de nombreuses réactions à charge et à décharge. Sur bien des points, on ne peut que lui donner raison, au grand regret de ces spécialistes des Ressources Humaines qui ambitionnent de développer de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, mais qui doivent effectivement plutôt répondre à des objectifs de mise en adéquation des effectifs avec les impératifs de production, en encaissant les effets de la mondialisation. En conséquence, donc, " ils appliquent à la lettre des ordres venus d'ailleurs" mais leur reprocher de "brasser de l'air" ou de jouer avec "la hache de guerre" est certainement bien plus discutable.<br />
Chacun pourra se faire une opinion ou participer au débat en consultant par exemple, les sites suivants :<br />
<ul>
<li>Le site de <a href="http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/edito/detail/article/la-chanson-le-drh-et-sa-caricature.html"><b>Cadremploi</b></a></li>
<li>Le site de <b><a href="http://www.rhinfo.com/thematiques/organisation-et-communication/drh-une-interview-danais">RH-Info</a></b></li>
<li>le site de <b><a href="http://www.usinenouvelle.com/article/la-chanteuse-anais-taille-en-piece-les-drh.N267245">L'Usine Nouvelle</a></b></li>
</ul>
<div>
Pour consulter l'intégralité du texte de la chanson : <a href="http://www.paroles.net/anais/paroles-drh">DRH sur Paroles.net</a></div>
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/aTUK1mz7lPM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/aTUK1mz7lPM?feature=player_embedded" style="clear: left; float: left;" width="320"></iframe></div>
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-78501087466241832962016-06-07T12:33:00.000-07:002016-06-07T12:33:09.649-07:00La livraison des repas aux employés en Inde dans le film "The Lunchbox" (2013)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://18reasons.org/sites/default/files/Lunchbox.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="https://18reasons.org/sites/default/files/Lunchbox.jpg" width="320" /></a></div>
<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Lunchbox">The Lunch Box</a></b> est un film surprenant. Ni dans sa réalisation, ni dans sa trame, si ce n’est qu’elle narre la correspondance entre une jeune hindoue que son mari délaisse, avec un employé administratif, chrétien, sur le point de partir à la retraite, et qui doit être remplacé par un collègue, musulman, qu’il a du mal à supporter.<br />
Au-delà des différences religieuses et culturelles des trois protagonistes, ce que nous enseigne le film de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ritesh_Batra">Ritesh Batra</a></b>, c’est une pratique totalement inattendue. En effet, chaque jour à <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombay">Bombay</a></b>, ce sont environ 200 000 gamelles (<b>dabba</b>) qui sont préparées à la maison par les épouses ou même par des restaurateurs pour les célibataires et livrées par tous les moyens de transports imaginables par les <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Dabbawallah">dabbawallahs</a></b> aux employés de bureau sur leur lieu de travail. C’est à la suite d’une méprise dans la livraison du repas de son époux que <b>Ila Singh</b>, une jeune femme au foyer commencera une relation épistolaire avec <b>Saajan Fernandes</b>, sous forme de petits mots joints à la gamelle qu’elle prépare chaque jour.<br />
Sur le contexte professionnel, on peut noter que, à quelques détails près, l’entreprise indienne est peu différente de nos administrations européennes : les employés y occupent un open-space où les bureaux sont disposés en ligne, tous tournés dans la même direction. Et quand les résultats ne sont pas à la hauteur des objectifs, le « chef » vous reçoit dans son bureau pour une remontée de bretelles en règle. Mais heureusement, se retrouver seul dans le réfectoire à l’heure du déjeuner pour déguster le repas amoureusement concocté par une jeune femme et livré par le <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Dabbawallah">dabbawallah</a></b>, apporte tout le réconfort possible …<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d5/Dabbawala.jpg/220px-Dabbawala.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d5/Dabbawala.jpg/220px-Dabbawala.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="background-color: #f9f9f9; color: #252525; font-family: sans-serif; font-size: 12.3704px; line-height: 17.3186px; text-align: left;">Un dabbawallah</i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-65930783462274272762016-04-11T09:55:00.005-07:002016-04-11T10:09:50.880-07:00Un débat sur "Le monde du travail au théâtre" dans le cadre de "La Grandes escale des tréteaux" le 19 juin 2016.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.treteauxdefrance.com/media/treteauxdefrance/98841-site-inetrenttdf_pins_cartoucherie_hd.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://www.treteauxdefrance.com/media/treteauxdefrance/98841-site-inetrenttdf_pins_cartoucherie_hd.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
Dans le cadre du festival théâtral "<b><a href="http://www.treteauxdefrance.com/actualites%20/%20d%C3%A9bats/la-grande-escale-des-treteaux-a-paris">La Grande escale des Tréteaux</a></b>" qui se tiendra du 26 mai au 2 juillet 2016 au <b><a href="http://www.epeedebois.com/">Théâtre de l’Épée de Bois</a></b> - Cartoucherie (Paris 12e), <b><a href="http://www.treteauxdefrance.com/">Les Tréteaux de France</a></b>, une compagnie dirigée par <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Renucci">Robin Renucci</a></b>, propose un débat sur :<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: large;">"Les représentations du monde du travail dans la création théâtrale d'aujourd’hui".</span></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Il se tiendra le <b>dimanche 19 juin à 16 h</b> avec la participation de <b><a href="http://www.theatre-contemporain.net/biographies/Guy-Alloucherie/">Guy Alloucherie</a></b> - <b><a href="http://www.theatre-contemporain.net/biographies/Alexandra-Badea/">Alexandra Badea</a> - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_M%C3%A9da">Dominique Méda</a></b> – <b><a href="http://www.theatre-contemporain.net/biographies/Christophe-Moyer/">Christophe Moyer</a></b> -<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo%C3%ABl_Pommerat">Joël Pommerat</a></b> et, sous réserves, <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Renucci">Robin Renucci</a></b>, et devrait être animé par <b><a href="http://www.artsdelamarionnette.eu/app/photopro.sk/marionnettes/detail?docref=Martin-Lahmani%2C+Sylvie#sessionhistory-ready">Sylvie Martin-Lahmani</a></b> d’<b><a href="http://www.alternativestheatrales.be/">Alternatives Théâtrales</a></b> (Belgique, sous réserve).</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Une information transmise par l'excellent blog <b><a href="http://theatreetmondedutravail.over-blog.com/2016/03/la-grande-escale-des-tretaux-debat-sur-les-representations-du-monde-du-travail-dans-la-creation-theatrale-d-aujourd-hui.html">Théâtre & Monde du Travail</a></b>.</div>
<br />
Le communiqué des <b><a href="http://www.treteauxdefrance.com/">Tréteaux de France</a></b> à retrouver sur <b><a href="http://www.treteauxdefrance.com/actualites%20/%20d%C3%A9bats/la-grande-escale-des-treteaux-a-paris">le site de la compagnie</a></b> :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>Depuis longtemps le théâtre s’intéresse au Travail comme source d’inspiration. Mais à l’heure où le modèle mondialisé montre des signes de profondes mutations, le théâtre peut-il contribuer à promouvoir de nouvelles formes de travail? Avec les artistes et penseurs invités, les Tréteaux de France souhaitent réfléchir à la création artistique comme force de renouvellement et aux possibles vertus de l’intermittence en tant que modèle d’organisation du travail.</i></blockquote>
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-228917726574447802016-04-09T23:52:00.000-07:002016-04-09T23:52:02.448-07:00Au cœur d’une imprimerie et d’une blanchisserie dans « Le crime de Monsieur Lange » de Jean Renoir (1936)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/3/3e/1936_Le_crime_de_Monsieur_Lange.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/3/3e/1936_Le_crime_de_Monsieur_Lange.jpg" width="141" /></a></div>
<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Crime_de_monsieur_Lange">Le crime de Monsieur Lange</a></b> c’est avant tout un drame, qui finira donc tragiquement, du moins pour l’un des personnages de cette fiction de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Renoir">Jean Renoir</a></b> de 1936. C’est aussi la vie quotidienne d’une arrière-cour parisienne située au milieu d’immeubles occupés par des entreprises, au rez de chaussée, ou par des locataires dont certains, d’ailleurs, travaillent dans la blanchisserie ou la maison d’édition où se déroulera l’essentiel de l’action. Nous ne nous attarderons pas plus longtemps sur cette trame qui verra un employé modèle, auteur de romans d’aventures à ses heures, assassiner un patron machiavélique, séducteur, manipulateur, magistralement interprété par <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Berry">Jules Berry</a></b>, qui spoliera tour à tour ses salariés, ses fournisseurs et qui ira jusqu’à usurper l’identité d’un prêtre mort au cours d’un accident ferroviaire dont lui-même, alors en fuite, réchappera.<br />
Car <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Crime_de_monsieur_Lange">Le crime de Monsieur Lange</a></b> c’est surtout l’atmosphère des ateliers d’imprimerie ou des bureaux de l’éditeur puisqu’à l’époque les deux fonctions sont cumulées, où les ouvriers ou employés évoluent dans un esprit de franche camaraderie qui les conduira à créer une coopérative, l’ancêtre des <a href="http://volontation.blogspot.fr/search/label/SCOP">SCOP</a>, dans un climat qui fleure bon le <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_(France)">Front Populaire</a></b>.<br />
C’est le même esprit qui prévaut au sein de l’atelier voisin des blanchisseuses, les jeunes femmes semblent heureuses de leur sort, évoluant au milieu du linge tout en bavardant et jonglant avec les fers en fonte qu’elles approchent de leur joue pour en vérifier la température.<br />
Ce n’est pas un hasard si ce film coïncide avec le début de la collaboration du maître avec le <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_communiste_fran%C3%A7ais">Parti Communiste Français </a></b>dont l’un des points culminants sera la réalisation de <b><a href="http://volontation.blogspot.fr/2015/03/la-condition-de-cheminot-dans-les.html">La bête humaine</a></b> en 1938, comme l’explique <b>Antoine Rensonnet</b> dans son excellent blog <b><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/article-le-crime-de-monsieur-lange-communiste-ou-anarchiste-38392542.html">De son coeur le vampire</a></b>.<br />
<br />
Pour aller plus loin : un extrait du film ... sous titré en espagnol !<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/SJskjXdHM_A/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/SJskjXdHM_A?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div>
<br /></div>
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-18236934995644913082016-03-19T10:45:00.000-07:002016-03-19T10:45:46.185-07:00Le licenciement dans un tube du chanteur italien Luciano Ligabue : Non ho che te (2015)<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/OEI95g1T2kw/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/OEI95g1T2kw?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
Notre <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Eddy_Mitchell">Schmoll</a></b> national
avait décrit avec une grande justesse le désarroi vécu par un cadre victime de
la perte de son emploi, (voir notre article : Les effets de la crise
économique dans les années 1970 : "<a href="http://volontation.blogspot.fr/2012/04/les-effets-de-la-crise-economique-dans.html">Il
ne rentre pas ce soir", une chanson d'Eddy Mitchell</a>). Le ton en est si
juste que, récemment, au cours d’une émission diffusée sur <b><a href="http://www.france3.fr/">France 3</a></b> consacrée à son
compère (<b><a href="http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/eddy-mitchell-itineraires,102501253.php">Eddy
Mitchell Itinéraires</a></b>), <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Dutronc">Jacques Dutronc</a></b>
déclarait qu’<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Eddy_Mitchell">Eddy Mitchell</a></b> n’avait
pas besoin de pousser sa voix pour interpréter cette chanson. Un titre qui exprime aussi
le sentiment d’inutilité frappant un homme dans une société misogyne où le « mâle »
a depuis toujours pourvu aux besoins du foyer. Dans un pays tout aussi teinté
de machisme que le nôtre, l’<b>Italie</b>,
c’est le chanteur très populaire <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Luciano_Ligabue">LucianoLigabue</a></b> qui communique avec autant de force et d’acuité la détresse subie
par un homme dans la force de l’âge à qui l’on annonce du jour au lendemain,
qu’il a perdu son travail : hanno detto avete perso il posto (di lavoro).
Si ce salarié qualifiait son job d’infect (infame), il le respectait néanmoins,
l’ayant toujours appelé « son travail » (l’ho chiamato sempre il mio lavoro),
et s’il fait un parallèle avec l’enfer, c’est bien au moment de son
licenciement qu’il plonge dans l’abîme.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
Il ne manque
pas d’évoquer quelques éléments pragmatiques, liés à son âge ou à des
considérations financières : l’âge de départ à la retraite qui augmente (ci han
spostato sempre un po più avanti la pensione) et la banque, où « ils sont
gentils mais ne veulent rien donner … la même gentillesse que le serpent » (in
banca son gentili ma non mi danno niente la stessa
gentilezza del serpente). <span lang="IT">Et les
jours passent, interminables (i giorni sono lunghi, non vogliono finire),
pendant que le syndicat appelle à une nouvelle mobilisation pour ceux qui
restent (il sindacato chiede un’altra mobilitazione per quelli che ci sono
ancora dentro). Et puis, sans que ce soit une consolation, le patron ne semble pas être
au mieux : les yeux gonflés, la chemise froissée, quand il rencontre son
ancien salarié, il détourne le regard, les yeux vides, la barbe négligée (ho
visto il titolare aveva gli occhi gonfi, la giacca da stirare mi ha visto, si è
girato, stava male aveva gli occhi vuoti, la barba da rifare).</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span lang="IT"><a href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Liga_in_ascolto.jpg/260px-Liga_in_ascolto.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Liga_in_ascolto.jpg/260px-Liga_in_ascolto.jpg" /></a></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
Comme dans
la chanson d’<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Eddy_Mitchell">Eddy Mitchell</a></b>, le
plus pénible, c’est l’impression d’inutilité,
le sentiment de culpabilité exprimé par un refrain scandé à l’adresse de la
compagne de ce « disoccupato » : je te demande pardon si je t’offre
aussi peu (ti chiedo scusa se ti offro così poco), je te demande pardon si je
ne te donnerai pas assez, je te demande pardon si je te demanderai de la
patience (ti chiedo scusa se non ti darò abbastanza ti chiedo scusa se ti
chiederò pazienza). Un refrain qui finit par une imprécation afin de ne pas
être abandonné, qui donne son titre à la chanson du rocker transalpin : je
n’ai que toi, je n’ai que toi (non ho che te).<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
Tout autant
que « <b><a href="http://volontation.blogspot.fr/2012/04/les-effets-de-la-crise-economique-dans.html">Il ne rentre pas ce soir</a></b> », la musqiue de « <b>non ho che te</b> » n’a
rien d’un blues mais bénéficie d’un rythme enlevé qui renforce le réalisme d’un
texte dont la mise en image du clip est particulièrement bien adaptée.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
Pour aller
plus loin : <b><a href="http://www.tuttoligabue.it/testi-canzoni/giro-del-mondo/non-ho-che-te">le texte intégral de la chanson</a></b></div>
<br />
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-41827378520976455392016-02-21T09:09:00.000-08:002016-02-21T10:45:47.114-08:00Mondialisation, logistique portuaire et une femme de ménage dans "Ma part du gâteau" un film de Cédric Klapisch (2011)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/18/77/19/31/19659781.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/18/77/19/31/19659781.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9dric_Klapisch">Cédric Klapisch</a></b> a-t-il été trop ambitieux ou ne voulait-il simplement pas réaliser une véritable comédie sociale avec cette "<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_part_du_g%C3%A2teau">Ma part du gâteau</a></b>", son film de 2011 ? Alors que les ingrédients semblaient être réunis, le résultat est un mélange entre une critique de la mondialisation et de ses effets dévastateurs, une chronique de la lutte des classes au sein d'une entreprise du nord de la <b>France</b>, et une histoire d'amour qui serait banale si elle ne s'instillait entre deux personnes qui n'auraient jamais dû se rencontrer.<br />
<b>France</b>, le personnage principal, personnifiée par une remarquable <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Karin_Viard">Karin Viard</a></b>, est une mère courage qui élève seule ses trois filles, et qui doit aller travailler à <b>Paris</b>, suite à son licenciement provoqué par les affreuses spéculations de traders basés à Londres. Elle était jusqu'alors salariée dans une entreprise qui gère des containers, à <b>Dunkerque</b>, et se fait embaucher comme femme de ménage particulière chez Stéphane (<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Lellouche">Gilles Lellouche</a></b>), justement l'un des requins de la finance responsables de sa situation. Elle s'en rendra compte, après avoir eu une relation avec lui, favorisée par la proximité qu'elle développe avec son fils dont il ignorait pratiquement jusqu'à présent l'existence . S'apercevant qu'elle a été trahie par <b>Stéphane</b>, qui n'a aucun sentiment pour elle, et qu'il est à l'origine de la casse occasionnée dans son entreprise, elle le fera venir à <b>Dunkerque </b>après avoir kidnappé son enfant, et le "dénoncera" à ses anciens collègues. Le film s'achève alors qu'elle est emmenée par les gendarmes, le sentiment d'injustice n'en est que plus fort, tandis que lui même s'enfuit, poursuivi par les ouvriers de l'entreprise dont il a scellé le sort par ses spéculations.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i.f1g.fr/media/ext/805x453_crop/www.lefigaro.fr/medias/2011/03/15/0e419b6e-4f16-11e0-9b0a-2dc13ed3ab3c.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i.f1g.fr/media/ext/805x453_crop/www.lefigaro.fr/medias/2011/03/15/0e419b6e-4f16-11e0-9b0a-2dc13ed3ab3c.jpg" height="179" width="320" /></a></div>
Sur le monde du travail, si <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9dric_Klapisch">Cédric Klapisch</a></b> nous montre un peu le monde des salles de marché et sa tension palpable, il nous dévoile à peine l'univers portuaire et la manipulation des containers, est esquisse tout au plus la lutte syndical pour la défense des emplois. Au registre du métier de femme de ménage, les scènes sont elle aussi limitées, puisque France travaille seule au domicile du trader, où elle repasse, passe l'aspirateur, s'occupe de son fils ou, exceptionnellement, assure le service lors d'une réception organisée par Stéphane dans son luxueux appartement.<br />
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-8555747868994816752016-02-10T09:51:00.000-08:002016-02-10T09:54:30.857-08:00L'exploitation de carrières dans les îles Éoliennes dans "Vulcano" un film de William Dieterlé (1950).<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://rarefilm.net/wp-content/uploads/2015/03/Vulcano-1950-220x300.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://rarefilm.net/wp-content/uploads/2015/03/Vulcano-1950-220x300.jpg" /></a></div>
La genèse de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vulcano_(film)">Vulcano</a></b>
est déjà à elle seule toute une histoire, intimement liée à celle du maître
<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Rossellini">Rossellini</a></b>, et de l’actrice <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Magnani">Anna Magnani</a></b> comme l’explique <b><a href="http://www.telerama.fr/">Telerama</a></b> dans <b><a href="http://www.telerama.fr/cinema/films/vulcano,15979.php">cet article</a></b>. C’est la grandissime tragédienne que l’on trouve dans le rôle
principal de ce drame réalisé en 1949 par <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Dieterle">William Dieterle</a></b> qui raconte le retour d’une femme sur
son île natale, assignée à résidence après s’être prostituée sur le continent,
et qui souffrira de l’hostilité de la population. <b>Magdalenna</b> luttera pour
éviter que sa jeune sœur, <b>Maria</b>, ne subisse le même sort qu'elle et ne tombe dans les griffes d’un
souteneur.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
Elle cherchera à subsister en travaillant, à cette occasion nous pourrons observer le travail dans une mine. Si un dialogue dans le film fait
allusion au ramassage de pierres ponces, il s’agit plus vraisemblablement ici d’une
carrière de souffre, ce qui semble
logique en raison du caractère volcanique de l’ile. Cet environnement peut être rapproché des images d’un autre film, "<b><a href="http://volontation.blogspot.fr/2015/06/le-travail-dans-les-carrieres-de-marbre.html">Fils de personne</a></b>", qui lui se déroule dans une exploitation
de marbre dans la région de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Carrare_(Italie)">Carrare</a></b>.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://revue24images.com/sites/default/files/vulcano-1950-05-g.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://revue24images.com/sites/default/files/vulcano-1950-05-g.jpg" height="234" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Dans <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vulcano_(film)">Vulcano</a></b>, les scènes qui se déroulent dans la carrière
montrent les hommes, positionnés au sommet de la montagne, qui à l'aide d'un pic, font tomber la
poussière de roche ou le sable que les femmes chargent dans des wagonnets dont
le contenu est ensuite vidé dans le précipice qui domine la mer. Les conditions
de travail sont pénibles, accentuées par le soleil brûlant, la pause déjeuner
est donc la bienvenue. Elle est annoncée
par le chef de chantier qui la sonne à l’aide d’un gros coquillage qui fait
office d’olifant. Les ouvrières vont alors récupérer les panier-repas qu’elles
ont apportés le matin, tandis que leurs collègues masculins dévalent la pente
de la montagne en glissant harmonieusement sur leurs deux pieds, tels des
skieurs, changeant de direction ou se freinant en plantant élégamment derrière
eux leur outil.</div>
<hr />
Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-17531673700738204972016-01-30T09:34:00.000-08:002016-04-25T23:16:19.390-07:00Le mal de vivre d'un cadre du marketing dans une chanson des années 70 : "Ce lundi-là" de Michel Delpech (1976)<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.encyclopedisque.fr/images/imgdb/thumb250/59424.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.encyclopedisque.fr/images/imgdb/thumb250/59424.jpg" /></a></div>
C’est malheureusement sa disparition qui a fait ressortir ce
titre de 1976 de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Delpech">Michel Delpech</a></b>, davantage connu pour ses bluettes et ses
succès populaires, comme « <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Chez_Laurette">Chez Laurette</a></b> », « <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pour_un_flirt">Pour un flirt </a></b>»
ou encore « <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Loir-et-Cher"><b>Le Loir et Cher</b></a> ». Il avait certes donné un aperçu de ses
capacités d’interprète réaliste, avec par exemple « <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Divorc%C3%A9s_(chanson)">Les divorcés</a></b> »,
mais qui se souvenait de cette chanson dans laquelle il exprime le mal de vivre
d’un cadre d’une entreprise qui décide, un matin, de tout plaquer ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
Dans « <b><a href="http://www.paroles.net/michel-delpech/paroles-ce-lundi-la">Ce lundi-là</a></b> », il raconte le blues de <b>Jean-Pierre</b>, certainement un cadre, qui décide de tout laisser et de ne pas se
rendre au bureau, ni de rentrer chez
lui. Frappé par ce qui toucherait aujourd’hui plutôt les quadragénaires ou les
quinquagénaires en quête de sens, il travaille « au marketing », ce
qui est certainement encore peu courant dans les années 70. Mais il n’a plus
goût à cette vie où la seule motivation est
« <i>d'avoir un jour un compte en Suisse</i> ». Il a l’impression de « <i>vivre
déjà comme un vieux</i> », avec la perspective insupportable que ses enfants «
<i>lui ressembleraient de plus en plus</i> ».<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
Comme dans "<b><a href="http://volontation.blogspot.fr/2012/04/les-effets-de-la-crise-economique-dans.html">Il ne rentre pas ce soir</a></b>", la chanson d’<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Eddy_Mitchell">Eddy Mitchell</a></b>, qui évoque
le cas d’un licenciement, on ne sait pas ce qu’il adviendra du personnage que
ses collègues attendront en vain pour le déjeuner. Le contexte reste cependant le
même, celui de la crise économique, mais dans la chanson de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Delpech">Michel Delpech</a></b> nous
voyons un salarié victime de stress qui tient grâce à une prise de tranquillisants,
des « <i>saloperies pour arriver à s'endormir</i> », qui a perdu toute motivation dans son travail. Sa vie personnelle ne lui apporte plus non plus le
bonheur du début, quand <b>Michelle</b>, son épouse,
« <i>lui téléphonait trois fois par jour à son travail </i>»,
partageant ainsi une « <i>vraie complicité </i>». A l’époque, « <i>la vie
n'était jamais sérieuse</i> » c’était «<i> une de ses périodes heureuses qui
ne se retrouvent pas </i>». <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
Voilà pourquoi, ce lundi-là.........il s' en allait ...<o:p></o:p><br />
<br />
<u>Pour aller plus loin</u> :<br />
<ul>
<li>Retrouver l'intégralité des paroles de la chanson sur <b><a href="http://www.paroles.net/michel-delpech/paroles-ce-lundi-la">le site paroles.net</a></b></li>
<li>Un très bel hommage à <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Delpech">Michel Delpech</a></b> écrit par <b><a href="http://www.slate.fr/source/80513/thomas-messias">Thomas Messias</a></b> qui évoque cette chanson <b><a href="http://www.slate.fr/story/112181/mort-michel-delpech">sur le site Slate.fr.</a></b></li>
</ul>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/AeWZBjUBHi0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/AeWZBjUBHi0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-78488889009850132062016-01-23T09:34:00.001-08:002016-01-23T09:34:23.162-08:00Monsieur Hulot dans l’industrie plasturgique : « Mon oncle », un film de Jacques Tati (1958)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://cineclap.free.fr/mon-oncle-1958/mon-oncle-1958-a02.jpg?l5wrba" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://cineclap.free.fr/mon-oncle-1958/mon-oncle-1958-a02.jpg?l5wrba" height="320" width="234" /></a></div>
En critique avisé de l’époque moderne voir moderniste au travers du regard ingénu et poétique de son personnage récurrent, <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_Hulot">M. Hulot</a></b>, Jacques Tati ne pouvait faire l’économie d’une satire de l’entreprise industrielle du 20ème siècle. Dans « <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_oncle">Mon oncle</a></b> », son film de 1958, il s’attache à railler la société de consommation dont son héros à l’imperméable caractéristique est très éloigné, par la description d’une de ces familles résidant dans une de ces habitations futuristes que l’on nous prédisait à l’époque. Cette maison, située dans la banlieue parisienne est tenue par la sœur de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_Hulot">Hulot</a></b>, <b>Mme Arpel</b>, qui passe ses journées à jouer avec les tout nouveaux appareils électroniques qui lui jouent parfois des tours, ou qui effraient <b>Georgette</b>, la bonne. Elle refusera ainsi de passer devant des capteurs qui doivent libérer ses employeurs bloqués dans le garage après que la porte automatique se soit refermée à cause du passage du chien de la famille.<br />
Le chef de famille, <b>M. Arpel</b> est directeur d’une entreprise de fabrication de tuyaux en plastique, la <b>Plastac</b>. Le site de fabrication qui se trouve visiblement dans l’une de ces nouvelles zones industrielles de la périphérie, produit 40 000 m de tube par mois, une production en continu, matérialisée par un long serpent que portent sur l’épaule les ouvriers qui déambulent dans les couloirs ou à l’extérieur des bâtiments.<br />
Le couple vit dans l’illusion du bonheur ostentatoire, exhibant sa richesse et ses nouvelles acquisitions à son voisinage, ses relations professionnelles ou à sa famille et ne comprenant pas que <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_Hulot">M. Hulot</a></b> se complaise dans une vie faite de bonheurs simples et authentiques qui ravissent son neveu, ce qui pourrait devenir subversif. Ils tentent donc de le faire embaucher au sein de la <b>Plastac</b> comme opérateur de fabrication. Ce sera un échec puisque le grand échalas ne réussira pas à s’adapter aux exigences de la chaîne de production, adoptant au passage des attitudes et un comportement proches de ceux de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Chaplin">Charlie Chaplin</a></b> dans « <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Temps_modernes_(film)">Les Temps modernes</a></b> », un film que nous ne tarderons pas à traiter dans ce même blog.<br />
L’intégration du nouveau salarié passe par le service du personnel, dont le chef, <b>M. Walter</b>, lui expose les horaires de travail : de 8 h à 12 h et de 13 h à 18 h, l’heure de pause étant réservée au déjeuner. Le jour de repos est le dimanche, ce qui nous rappelle qu’à cette période, on travaillait aussi le samedi.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://lefauteuilacapulco.files.wordpress.com/2013/06/mon_oncle_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="232" src="https://lefauteuilacapulco.files.wordpress.com/2013/06/mon_oncle_1.jpg" width="320" /></a></div>
La matière première est constituée de différents objets en plastique, destinés au rebut, ce qui peut paraître surprenant pour un temps où les préoccupations environnementales étaient totalement étrangères. Ces déchets sont curieusement livrés par une charrette attelée à un cheval, concession faite à cette modernité ; c’est d’ailleurs par ce moyen de locomotion que <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_Hulot">M. Hulot</a></b> quittera la fabrique accompagné de son jeune neveu, l’équipage emportant également une partie des « produits non conformes » générés par la négligence de cet oncle décidément inapte à intégrer cette société de la fin du 20ème siècle. En effet, chargé de surveiller un processus de fabrication, il finira par somnoler, bercé, il est vrai par le jet continu de vapeur continu d’une tuyauterie. La machine se dérègle, elle est prise de hoquets, au lieu du long et lisse boudin de caoutchouc, elle vomit un tube ponctué de turgescences, régulières au début tel un chapelet de saucisses, puis totalement difformes ensuite, malgré ou à cause de l’intervention de notre sympathique ouvrier. Un de ses collègues, portant comme la plupart des lunettes noires, un masque et des gants, est pris d’un fou rire, tandis que <b>Pichard</b>, vêtu d’une blouse blanche et que l’on pourrait apparenter à un directeur de production, se désespère et s’efforce de cacher le désastre à un client à qui le directeur est en train de faire visiter l’usine.<br />
<a href="http://www.franceinter.fr/sites/default/files/imagecache/scald_image_max_size/2013/12/16/797086/images/MON-ONCLE-06.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="http://www.franceinter.fr/sites/default/files/imagecache/scald_image_max_size/2013/12/16/797086/images/MON-ONCLE-06.jpg" height="236" width="320" /></a>L’expérience ne durera donc pas plus d’une journée. De cette entreprise moderne, nous pourrons noter qu’elle est organisée selon le <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Taylorisme">Taylorisme</a></b>, avec un management très structuré que l’on retrouve dans l’organisation. Le directeur bénéficie par exemple de a propre place de parking. La <b>Plastac</b> dispose aussi d’un pool de secrétaire-dactylographes devant lequel <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_Hulot">M. Hulot</a></b> passe alors qu’il va rejoindre son poste de travail. Incorrigible, il ne manquera pas de jouer avec le chien du directeur, son beau-frère. C’est qu’à l’époque, il n’était pas rare de voir les dirigeants venir au bureau accompagnés de leur animal de compagnie.<br />
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2439233770665347642.post-19287742303156257732016-01-07T12:45:00.000-08:002016-01-25T00:37:08.989-08:00Le Social Climbing dans "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen (1968)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://books.google.fr/books/content?id=UQQhnwEACAAJ&printsec=frontcover&img=1&zoom=1&imgtk=AFLRE70fsCuWhMQdRhjK7mtrG7L3mZEriz9Y0QASRUvMdofAN1REQ8h0jTa0GxoYcMUkfzBJcqZ_Lgc7P1ZIOpsyUvD0uPcbsXT2KlT6FplINTApjojXQS-EQkwp4kX7WO8mcyjmpKRF" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://books.google.fr/books/content?id=UQQhnwEACAAJ&printsec=frontcover&img=1&zoom=1&imgtk=AFLRE70fsCuWhMQdRhjK7mtrG7L3mZEriz9Y0QASRUvMdofAN1REQ8h0jTa0GxoYcMUkfzBJcqZ_Lgc7P1ZIOpsyUvD0uPcbsXT2KlT6FplINTApjojXQS-EQkwp4kX7WO8mcyjmpKRF" /></a></div>
Dans le monde des affaires, il est conseillé de se créer un réseau virtuel ou réel et de l'animer afin de développer son "business". Il en va de même pour trouver un emploi ou, pour les étudiants, pour décrocher le stage ou le job de leurs rêves. Au titre de <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vraie_vie">l'IRL </a></b>("<b>In real Life</b>), les cocktails ou "pince-fesses" mondains dans le secteur économique sont une occasion rêvée d'augmenter son portefeuille de cartes de visite. Mais attention à ne pas pratiquer le "<b><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Parvenu#Social_climber">social climbing</a></b>", cette attitude qui consiste à abandonner son interlocuteur comme une vieille chaussette sous prétexte d'apercevoir à l'autre bout du buffet, une personne plus titrée ou plus apte à faire avancer nos projets. Si un néologisme qualifie ce comportement de mauvaise éducation, il n'est en rien nouveau, puisque déjà, en 1968, <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Cohen">Albert Cohen</a></b> dans <b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Belle_du_Seigneur">Belle du Seigneur</a></b> le décrivait parfaitement :<br />
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<blockquote class="tr_bq">
Verres givrés en main et y contemplant les glaçons flottants, les invités importants étaient, selon leur tempérament, furieux ou mélancoliques lorsqu'ils étaient abordés ou happés au passage par un invité moins important et en conséquence inutile à leur ascension mondaine ou professionnelle. Ils n'en supportaient l'improductive compagnie que provisoirement et en attendant mieux, c'est-à-dire la fructueuse prise de quelque supérieur.</blockquote>
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<b>Albert Cohen, Belle du Seigneur, 1968.</b></div>
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Ortonesehttp://www.blogger.com/profile/00540496429445421685noreply@blogger.com0