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mardi 7 juin 2016

La livraison des repas aux employés en Inde dans le film "The Lunchbox" (2013)

The Lunch Box est un film surprenant. Ni dans sa réalisation, ni dans sa trame, si ce n’est qu’elle narre la correspondance entre une jeune hindoue que son mari délaisse, avec un employé administratif, chrétien, sur le point de partir à la retraite, et qui doit être remplacé par un collègue, musulman, qu’il a du mal à supporter.
Au-delà des différences religieuses et culturelles des trois protagonistes, ce que nous enseigne le film de Ritesh Batra, c’est une pratique totalement inattendue. En effet, chaque jour à Bombay, ce sont environ 200 000 gamelles (dabba) qui sont préparées à la maison par les épouses ou même par des restaurateurs pour les célibataires et livrées par tous les moyens de transports imaginables par les dabbawallahs aux employés de bureau sur leur lieu de travail. C’est à la suite d’une méprise dans la livraison du repas de son époux que Ila Singh, une jeune femme au foyer commencera une relation épistolaire avec  Saajan Fernandes, sous forme de petits mots joints à la gamelle qu’elle prépare chaque jour.
Sur le contexte professionnel, on peut noter que, à quelques détails près, l’entreprise indienne est peu différente de nos administrations européennes : les employés y occupent un open-space où les bureaux sont disposés en ligne, tous tournés dans la même direction. Et quand les résultats ne sont pas à la hauteur des objectifs, le « chef » vous reçoit dans son bureau pour une remontée de bretelles en règle. Mais heureusement, se retrouver seul dans le réfectoire à l’heure du déjeuner pour déguster le repas amoureusement concocté par une jeune femme et livré par le dabbawallah, apporte tout le réconfort possible …
Un dabbawallah


dimanche 27 juillet 2014

L'Open Space version années 70 dans un film de Robert Enrico "Pile ou face" (1980)

Des acteurs français de premier plan, Philippe Noiret et Michel Serrault, un talent en devenir Pierre Arditi et une actrice inattendue, Dorothée, l'animatrice vedette des mercredi après-midi destinés à la "jeunesse"d'Antenne 2, constituent le principal du casting de ce film de Robert Enrico. La trame tient en haleine le spectateur, même si l'on sait dès le début que Edouard Morlaix, modeste comptable, a précipité par la fenêtre son épouse devenue insupportable, sous les yeux pratiquement de la voisine d'en face, présentatrice sur la chaîne de télévision régionale, ou plutôt "speakerine", comme on disait à cette époque.
Si l'on voit souvent les policiers en action pendant ce long métrage, peu de scènes montrent l'employé sur son lieu de travail cependant l'une d'entre elles est assez intéressante. : Edouard y est assis à son bureau, aligné avec celui de ses collègues, tous tourné vers "l'aquarium" vitré et surélevé de celui que l'on imagine être le chef de service qui leur fait face. Une disposition classique des pools de saisies ou des open space à la française des années 70.
Bien qu'acteur de cinéma encore peu expérimenté puisqu'il n'apparaît que pour la 5ème fois à l'écran avec "Pile ou face", Pierre Arditi apparaissait l'année précédente dans le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'amérique"  cité sur ce même blog.